La dimension politique de l’alternative
8 novembre 2005 à 19H30
au CADTM, 345, avenue de l’Observatoire, 4000 Liège
avec Eric Toussaint
Lors de différents débats publics, le CADTM a proposé une réflexion sur la situation et les enjeux politiques de plusieurs pays d’Amérique latine : Venezuela, Brésil, Argentine, etc. A chaque fois, nous avons confronté les luttes des mouvements sociaux au problème de leurs débouchés politiques.
Eric Toussaint revient du Mexique. Ce sera l’occasion de faire le point sur un autre mouvement social, celui des Zapatistes, qui a amorcé récemment un tournant politique majeur. En effet, l’EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) a opté pour la construction d’un mouvement « en faveur d’un programme de gauche et d’une nouvelle Constitution ». Qu’en est-il exactement ? Le slogan « changer le monde sans prendre le pouvoir » a fait florès à une époque. Ceci renvoie au dilemme rencontré par la plupart des composantes du mouvement altermondialiste au Nord comme au Sud. « Le pouvoir corrompt », c’est bien connu (et partout vérifiable – voir l’évolution de Lula au Brésil, les scandales financiers aux Etats-Unis, les détournements de biens publics en Belgique…) mais peut-on faire aboutir les revendications altermondialistes sans articulation avec le pouvoir politique?
Au Nord, on se rappellera qu’une initiative avait été prise en France pour lancer un parti issu de l’altermondialisme lors des élections européennes de 2004. Cela n’avait pas marché. La situation sociale européenne est désastreuse (la grève générale en Belgique vient de le rappeler crûment). Comment peser politiquement dans cette situation ?
Le CADTM suggère de réfléchir à ce défi : la conférence-débat à laquelle nous vous invitons s’inscrit dans un cycle d’activités sur l’alternative politique, contrepoint obligé de l’alternative sociale.
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